Si le chirurgien a l’obligation de se former régulièrement et ainsi de s’adapter aux nouvelles évolutions validées par les communautés scientifiques et médicales, il a un devoir moral de transmettre à son tour ses connaissances à tous ses correspondants et collaborateurs: médecins, kinésithérapeutes et infirmières. Cette démarche permet de bâtir une collaboration étroite, dynamique et respectueuse des opinions des uns et des autres, très profitable au patient qui demeure toujours au centre d’un projet thérapeutique.
A ce titre, l’établissement du programme de récupération le Rhena Shoulder Track RST a comporté et comporte toujours une formation accrue des correspondants et collaborateurs.
Elles ont eu lieu à plusieurs reprises (juin 2017, mars et avril 2019). L’objectif a été de former mon équipe à la pathologie de l’épaule rencontrée dans leur exercice quotidien et pour leur permettre une implication et compréhension de grande qualité.
Enseignement post universitaire à l’intention des médecins de rééducation fonctionnelle, rhumatologues et radiologues dispensé à la clinique Rhena le 18.4.18
Il s’agissait d’un congrès franco-allemand regroupant des chirurgiens orthopédistes de l’est de la France et de l’Allemagne voisine. Le sujet concernait les lésions du labrum (ou bourrelet glénoïdien) chez les sportifs.
Il s’agit d’exposés effectués régulièrement pour permettre un échange entre le point de vue du médecin traitant et celui du spécialiste, précédé d’un rappel concernant l’examen de l’épaule et du coude, la gestion du choix des examens complémentaires, les différentes possibilités thérapeutiques et leurs évolutions récentes… Ils s’adressent à des groupes de médecins en nombre restreint pour faciliter les échanges et la convivialité. La participation de kinésithérapeutes exerçant dans la même zone géographique est habituelle.
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Certaines situations relèvent impérativement d’un acte chirurgical (certaines fractures, luxations antérieures récidivantes de l’épaule)
Mais en matière de pathologie de la coiffe comme dans d’autres chirurgie dites “fonctionnelles“ (arthrose, certaines fractures), le problème est de savoir, pour tout opérateur à qui revient une décision thérapeutique, qui opérer et qui ne pas opérer.
Cette décision, d’un poids éthique et juridique certain, est le fruit d’une analyse grandement dépendante de l’expérience clinique du chirurgien et théoriquement indépendante de son expérience technique (dextérité), même s’il est fréquent qu’un praticien qui opère beaucoup a développé une probable expérience clinique proportionnelle.
Pour tenter d’aider le chirurgien à prendre la meilleure décision thérapeutique, un travail est en cours sur l’opportunité de créer un outil d’aide décisionnelle ou score d’opérabilité. Son principe est de pouvoir indexer d’une note les différents paramètres (14 retenus) qui entrent en considération pour décider d’opérer un patient d’une lésion de la coiffe des rotateurs, avec ou sans rupture. Ces paramètre n’ayant pas tous le même “poids“. Au final une note totale indicative sera calculée (sur 100 pts) et une moyenne définie au delà de laquelle l’intervention pourra être retenue avec un maximum de chances d’avoir fait le choix le plus judicieux. Ces paramètres et leur index seront établis d’après les données les plus fiables de la science et donc susceptibles d’évoluer.
Le travail en cours ne concerne pour le moment que la pathologie de la coiffe des rotateurs, rompue ou non.
Le tableau est accessibles aux professionnels de santé uniquement en me contactant sur le site